LE CHANTRE DE LA NOUVELLE ALLIANCE EST UN SACRIFICE ET UN SACRIFICATEUR

Un chantre est tenu d'être un sacrificateur mais aussi un sacrifice. Car un adorateur et conducteur authentique aime sacrifier mais prend plaisir aussi à mourir. Peu de personnes comprennent la notion de sacrificateur et de sacrifice. De quoi parle-t-on quand on parle de sacrificateur et de sacrifice ?

Etre un sacrificateur à l'image du Seigneur Jésus est ce que un musicien, chantre, toute personne devrait faire. Un sacrificateur est celui qui occupe la fonction principale de sacrifice. Il ne s'agit pas de quelqu'un qui sacrifie seulement mais celui qui a l'habileté et l'habitude de sacrifier. Sous l'ère de la loi, les sacrificateurs avaient la fonction d'apporter le sacrifice, l'offrande ou l'holocauste à l'autel de manière régulière. Ce sont eux qui avaient office de service dans le sanctuaire. Les sacrificateurs étaient assignés à cette fonction. Ils étaient des descendants de la tribu de Lévi. Parmi les lévites, se trouvaient les chantres du Seigneur tel que Asaph, Kenania, les fils de Koré, etc. Ces chantres étaient descendants de la tribu des sacrificateurs, consacrés au ministère de la louange et l'adoration. Mais sous l'ère de la grâce, ce sacrificateur a pris une autre dimension avec le Seigneur Jésus-Christ. Le Seigneur Jésus est notre souverain sacrificateur actuellement dans le ciel mais pourtant il n'est pas descendu de la tribu lévitique mais plutôt de la tribu royale, celle de Juda. Comment cela est-il possible d'être sacrificateur n'étant pas non seulement juif, mais descendant de la tribu lévitique?

Le Seigneur Jésus lors de son baptême qui n'était en fait qu'un transfère de sacerdoce a reçu le mandat de Jean-Baptiste, prophète et fils de Zacharie, un sacrificateur d'Israël selon la classe d'Abia. Vu que le ministère se transférait de père en fils, Jean-Baptiste a transféré par le baptême son manteau, son sacerdoce au Seigneur Jésus. Ayant deux fonctions (roi et prêtre ou roi et sacrificateur), il nous l'a légué par sa mort, sa résurrection, son ensevelissement et son positionnement. Voilà pourquoi selon 1Pierre2.9, nous sommes des rois prêtres, ou sacerdoce royal. Car le Seigneur Jésus a été élevé au rang de Melchisédech. Cela est logique, puisque le chantre selon le chœur de Dieu, David, fut le seul dans son époque pratiquement qui a occupé la fonction de chantre, un sacerdoce réservé aux lévites et pourtant il était descendant de la tribu royale. Lorsque nous parlons de vivre comme un sacrificateur, il s'agit du sacrifice de nos vies comme le Seigneur Jésus qui s'est offert en sacrifice. Mais que devons nous offrir comme sacrifice?

Le Seigneur Jésus pour la plupart des personnes est monté au ciel une seule fois. Mais ce n'est pas juste. Car il est monté au ciel deux fois. La deuxième ascension est celle que nous connaissons tous qui est celle de Actes 1 devant ses disciples, de manière visible. Mais il y a une première qui nous est relaté au chapitre 20 de l'évangile de Jean au verset 17. Alors que Marie de Magdala s'apprêtait à le toucher, après sa résurrection, il lui a interdit de le faire car il s'apprêtait à monter au ciel en tant que souverain sacrificateur pour présenter son propre sang et accomplir la loi qui demandait que le souverain sacrificateur devait entrer une fois par an au-delà du voile, lors de la fête des expiations pour présenter le sang des animaux pour le pardon des péchés. Le Seigneur Jésus nous relate l'épître aux hébreux au chapitre 9 est entré dans le tabernacle céleste en tant que souverain sacrificateur pour offrir le sacrifice qui était lui-même. Ce sacrifice est ce qu'avait prophétisé Jean le Baptiste, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Le Seigneur Jésus est monté en tant que souverain sacrificateur avec son propre sang et son propre corps comme sacrifice pour présenter à Dieu le Père (Eph5.2). Quelle leçon pour nous?

Nous sommes des sacrificateurs selon l'ordre messianique mais aussi des sacrifices. Et Dieu attend de nous trois grands sacrifices. Le sacrifice de louange (Héb13.15), le sacrifice de notre corps (Rom12.1, Phil2.17) et le sacrifice de libéralités (Phil4.18). Décidez de vivre comme des sacrificateurs car c'est votre fonction et comme des sacrifices car c'est votre offrande.

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